La majorité municipale a tranché : les élèves des écoles qui suivront les nouvelles deux heures "d’aide personnalisée", prévues par l’éducation nationale, ne pourrons pas accéder ensuite aux centres de loisirs de la ville ; il n’y aura pas de "passerelles" entre les deux. Comme nous le redoutions, c’est la politique du pire qui à été choisie.

Rappelons-le encore : nous condamnons avec la plus grande fermeté les mesures du gouvernement en matière d’école. Le passage à la semaine de 4 jours a été décidé au mépris de toutes les études sur le sujet. La disparition organisée des réseau d’aides aux élèves en difficulté (RASED) est en totale contradiction avec l’intention affichée de lutter contre l’échec scolaire. L’état d’abandon dans lequel se trouvent plongés, faute de moyens, les enfants en grande difficulté et ceux qui leur viennent en aide est absolument scandaleux.

Mais nous pensons qu’une ville doit tout faire pour se mettre au service de ses habitants, notamment les plus fragiles. Nous pensons qu’aucune position de principe ne peut justifier de prendre le risque de pénaliser encore plus les élèves en difficulté, d’ajouter de l’échec à l’échec. La ville de Villejuif doit donc mettre ses moyens et son énergie pour que les enfants concernés par l’aide personnalisée puissent en tirer tous les bénéfices.

En matière d’école comme ailleurs, l’opposition, aussi justifiée soit-elle, aux mesures gouvernementales, ne peut tenir lieu, à elle seule, de politique municipale.