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15 février 2007

Droit au logement opposable ?

Nous reproduisons une tribune du groupe d’élus alternatifs à la communauté de l’agglomération, DIENA, dont nous faisons partie. Ses composantes sont Entente Citoyenne d’Arcueil, Arcueil alternative, Décidons Notre Ville -Cachan, Les Verts de Cachan, Citoyens à L’Haÿ, Les Verts du Kremlin-Bicêtre, Villejuif Autrement - Les Verts.

Les enfants de Don Quichotte ont médiatisé le problème récurrent des sans abris en interpellant les décideurs nationaux et locaux sur la crise du logement. Cette médiatisation a conduit le gouvernement à s’engager sur le projet d’un « droit au logement opposable », impliquant les villes et les communautés d’agglomération pour sa mise en œuvre.

L’idée est belle et généreuse, mais que le gouvernement fasse déjà appliquer la loi SRU, c’est-à-dire oblige chaque commune à réaliser 20% de logements sociaux ! Voilà un an, à l’initiative de Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, un collectif des maires « au nom de la loi SRU » (dont les 7 maires de l’agglomération) s’est constitué pour dénoncer les villes hors la loi et demander une augmentation significative de l’amende à payer.

Il faut réduire les inégalités territoriales. Il y urgence à construire des logements sociaux en priorité là où il y en a le moins (Saint-Maur, Neuilly…), car le risque est grand de loger les plus démunis là où existent déjà le plus de logements sociaux.

Notre agglomération Val de Bièvre élabore un Programme Local de l’Habitat. Elle pourrait s’engager dans la réalisation de 3 ou 4 résidences sociales d’urgence, mais ce problème ne peut se régler au seul niveau local. L’État doit être garant de ce droit au logement opposable car lui seul en a les moyens.

Chacun doit pouvoir accéder au logement dans des conditions raisonnables. L’objectif est de ne pas laisser des logements vacants alors que des personnes dorment dans la rue ou sont entassées dans des conditions indignes ! Accompagner les petits propriétaires pour leur permettre de louer leur bien sans crainte des impayés ou des dégradations est une mesure qui mérite d’être travaillée.

P.-S.

Paru dans ’Villejuif Notre Ville’ les 25 janvier et 9 février

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