EELV à Villejuif

Pour la protection des jardins familiaux de l'Épi d'or

Natalie Gandais — 2011-06-24T13:54:00Z

Madame le Maire, mesdames et messieurs les Maire-adjoints, mesdames et messieurs les conseillers municipaux,

Nous avons a été alertés par des habitants de Villejuif, qui disposent de parcelles de jardins familiaux à l'Épi d'or, que ces jardins seraient menacés par le projet Cancer campus et/ou par l'arrivée du métro. Présents lors du passage du bus du PLU à l'Épi d'or, nous avons entendu le discours de Monsieur Lebris : la menace de déplacement est réelle, malgré des promesses de reconstitution.

En contrebas de l'autoroute, ces jardins occupent une surface d'environ 3 ha, découpés en 103 parcelles de 200 m2, permettant à 103 familles de se nourrir de façon saine et économique, de leurs propres fruits et légumes. Façonnés par plus de 40 ans de travail des jardiniers, avec de grands arbres fruitiers en pleine capacité de production, ces jardins sont un lieu de travail, mais aussi de convivialité de solidarité et d'entraide. Des personnes aux ressources modestes, de toutes origines, s'y côtoient. Des personnes âgées viennent y occuper leur retraite. Beaucoup habitent Villejuif. La liste d'attente pour obtenir un de ces jardins est longue, témoignant du goût des Villejuifois pour le jardinage en commun dans un environnement chaleureux.

Les jardiniers de l'Épi d'or ont rédigé une pétition, signalant que ces jardins anciens forment un espace naturel d'une qualité exceptionnelle, qu'ils procurent aux jardiniers de nombreux bienfaits, qu'ils sont nécessaires à l'entretien de leur santé physique, mentale et économique, pour demander la protection définitive de ces jardins. Cette pétition a déjà recueilli plus de 200 signatures.

Nous partageons l'idée que ces jardins représentent un patrimoine naturel, mais aussi social et sociologique, et nous soutenons la revendication des jardiniers. Vous aviez vous-même, dans le document de concertation distribué par le bus du PLU, au chapitre « Trames vertes et continuité écologiques », classé ces jardins dans la catégorie « Parcs et squares à valoriser ». C'est une sage proposition, d'autant plus qu'on voit mal comment le projet de Cancer campus pourrait tirer parti de ces terrains, en lisière d'autoroute, et qui en subissent les nuisances notamment sonores.

Notre groupe soutien le projet de Cancer Campus, nous sommes convaincus que le développement des activités dans le secteur de la recherche, de la formation et de la médecine est nécessaire à notre ville, pour autant, nous n'acceptons pas que des opérations de promotion immobilière ou de voirie, sous prétexte de l'intérêt général du projet, viennent détruire ce petit coin de paradis, trésor de biodiversité et de lien social, façonné de longue date par nos concitoyens. Ce serait une perte pour la collectivité, et certains des jardiniers, âgés, ne s'en remettraient pas. Plutôt que le détruire, il vaudrait mieux envisager de l'ouvrir un peu sur le projet de Cancer Campus, et de créer un projet de recherche sur les moyens d'éviter le cancer par une vie saine et active au grand air !

Nous espérons que vous voudrez rejoindre notre souhait de protéger ces jardins.

Vœu : Le conseil municipal de Villejuif, réuni le 23 juin 2011 :

1) s'engage à protéger les jardins familiaux de l'Épi d'or dans leur disposition actuelle, par une mesure de classement dans le PLU, et s'engage à ce que le projet de Cancer Campus, épargne la totalité ou l'immense majorité des jardins,

2) s'engage, au cas où quelques jardins devraient malgré tout être détruits, à les reconstituer

3) décide d'engager, une fois le projet CC bien défini, une procédure de classement en site naturel protégé afin d'épargner définitivement ces jardins de l'appétit des promoteurs.

Contrat de Cohésion Sociale

2007-02-28T22:49:00Z

Intervention de Jeanine Coutant-Rollin (Villejuif Autrement) sur le Contrat de Cohésion Sociale au conseil municipal

Madame le Maire, Chers collègues, Mesdames, Messieurs,

Nous avons lu le Projet de cohésion sociale avec attention et nous remercions les services qui ont eu à rédiger ce gros document, assez complet et fort instructif.

Nous avons bien sûr étudié plus particulièrement la situation de notre ville et le constat que nous en faisons est que le quartier sud est dans un état assez calamiteux, aussi bien dans le patrimoine privé que dans celui de l'OPHLM.

Depuis plusieurs années, notre groupe appuie sur le signal d'alarme pour attirer votre attention sur la dégradation régulière et inexorable de cette partie de notre ville, une des plus peuplées où les habitants se paupérisent (je reprends les termes exacts du document).

Nous reconnaissons que l'implantation du centre Eugène Candon a été la meilleure chose qui ait pu arriver à ce quartier. Ce centre, hélas, est enclavé dans la Cité Lamartine, et de capacité restreinte, ce qui ne facilite pas la venue d'autres habitants aux activités qui, reconnaissons-le, sont bien adaptées aux problématiques des familles résidentes du quartier.

Depuis des années, nous vous informons du délabrement de la structure du Marché Auguste Delaune et, comme rien n'est fait, les commerçants ont fui, un à un. Pourtant un marché est un lieu de convivialité, de rencontre entre voisins. Vous n'avez pas su ou pas voulu voir la fin annoncée de ce marché. Mardi dernier, 4 commerçants se gelaient dans ce lieu déserté par les clients. Le quartier manque aussi de petits commerces de proximité !

Depuis des années, nous tirons le signal d'alarme sur le danger d'une concentration de la délinquance dans cette partie de notre ville, avec tout ce qui va avec : vols, agressions, commerces illicites...

En 1986, Mme Combernous, alors Directrice de la maison de retraite AEPA, et moi-même, ayant fait une formation au centre Diderot, nous avions proposé nos services à Mr Cosnier, que nous avions rencontré avec Mme Guyonnet, pour l'ouverture d'une structure pour lutter contre les toxicomanies. Il nous avait été répondu que cela ne s'avérait pas nécessaire et que tout était sous contrôle.

Il est regrettable que les pouvoirs publics aient laissé ce quartier, mon quartier, partir à vau-l'eau.

D'autres quartiers de la ville s'enfoncent dans le même processus et nous pensons que vous ne prenez pas la mesure du danger couru par votre programme immobilier social.

Nous plaignons d'avance la prochaine équipe Municipale qui viendra prendre votre place.

Plan de Protection de l'Atmosphère

2007-01-25T22:20:00Z

Question orale
Au conseil municipal du 21 avril 2005, à la suite du Plan de Protection de l'Atmosphère dont nous avions unanimement dénoncé les insuffisances, nous avions échangé sur ces questions. M. Delbos nous a assuré que la municipalité se chargerait de développer l'usage de pratiques alternatives pour réduire la pollution.
Presque deux ans plus tard, pourriez-vous, Madame le Maire, nous indiquer quelles ont été les pratiques alternatives développées par la ville ?
(Conseil municipal du 25 (...)

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