EELV à Villejuif

Relai...

François Labat — 2011-10-17T12:34:18Z

Durant 3 années comme conseiller municipal, j'ai essayé de parler d'une voix différente, au nom des Villejuifois qui nous avaient fait confiance. Inlassablement nous avons milité pour plus de démocratie, plus d'écologie, plus de solidarité. Nous avons réclamé une meilleure efficacité de l'action municipale pour que celle-ci soit à la hauteur des besoins des Villejuifois et des dépenses inscrites au budget. Sans concession à la droite, nous avons mené une opposition constructive à la majorité PC-PS. Nous avons même parfois été entendus !

Mais la politique au jour le jour est un art difficile et épuisant pour qui veut continuer à garder les deux pieds dans la « vraie » vie (professionnelle, familiale, personnelle...) ne
serait-ce pour pouvoir continuer à parler au nom de celles et ceux qui l'ont élu, en partageant leur quotidien.

Avant d'être totalement à court d'énergie (même renouvelable !) je préfère passer le relai au suivant de notre liste, Michel Bentolila, qui saura porter courageusement nos
valeurs.

Je me réjouis que mon dernier acte politique au nom des Villejuifois ait été de voter aux élections sénatoriales, pour l'union de la gauche et des écologistes, contribuant à l'élection dans le Val-de-Marne d'une sénatrice écologiste (E. Benbassa) et à la bascule à gauche du Sénat.

La suite vous appartient.

François Labat

Notre ville a besoin de vert !

François Labat — 2011-06-20T08:41:00Z

On a besoin de logements, c'est évident. On a besoin d'activité économique, c'est sûr. Mais les Villejuifois ont aussi besoin d'espace et de verdure. Les études récentes faites dans le cadre de l'élaboration du PLU l'ont montré : notre ville compte très peu d'espace verts par habitant. Il n'y a pas beaucoup d'endroits dans notre ville où jeunes et moins jeunes peuvent entendre le chant des oiseaux...

Pour cette raison, les "jardins familiaux" dans lesquelles des familles de citadins peuvent exploiter de petites parcelles de terre sont précieux. Autant pour ces familles elle-mêmes que pour les habitants du voisinages qui profitent aussi indirectement de ces espaces plantés. Nous nous réjouissons donc que notre ville en comporte un certain nombre.

Mais dans le cadre de l'opération Cancer Campus (que nous soutenons par ailleurs) les jardins de l'Epi d'or sont menacés puisque inclus dans le périmètre de la future ZAC. Sans renoncer à ce projet essentiel pour la ville, il est important que les revendications des jardiniers soient entendues, soit en révisant le périmètre si c'est possible, soit en recréant ces jardins dans un autre terrain. Mais attention : la quantité d'espace, la qualité de la terre, l'exposition... doivent être comparables. Si ces jardins doivent évoluer, c'est à la hausse et non à la baisse qu'ils doivent le faire.

Respirer n'est pas un luxe !

Cancer Campus

François Labat — 2011-01-29T18:22:50Z

Issu d'un partenariat entre de nombreux acteurs, le projet Cancer Campus va changer le visage de notre ville. Il concrétise une idée que les Verts et Villejuif Autrement, entre autres, avançaient depuis longtemps : faire de l'importance du secteur hospitalier dans notre ville une richesse. Emplois, recherche, nouveaux habitants (plus de 10 000), services publics, commerces, université, ce chantier, que nous soutenons depuis le début, pourrait apporter à Villejuif un souffle nouveau.

Mais, perché sur les hauteurs, à l'écart du centre, l'IGR est perçu par beaucoup de Villejuifois comme ne faisant pas vraiment partie de notre ville. Si on n'y prend pas garde, le développement de Cancer Campus dans ce secteur pourrait aussi se faire en marge de Villejuif et consacrer une « ville à deux vitesses » : un éco-quartier, moderne et prospère d'un côté, le Villejuif ordinaire que nous connaissons de l'autre.

À nous de veiller à ce qu'il n'en soit pas ainsi, que ce nouveau quartier ne soit pas un « cluster » conçu par des technocrates mais une partie vivante de notre ville, accessible à tous. Nous y serons très attentifs.

Arc Express ou Grand Paris ?

François Labat — 2011-01-29T18:21:51Z

Deux grands projets de métros sont en débat, « Arc Express » imaginé par la région et le « Grand 8 » de N. Sarkozy. Les écologistes ne peuvent que se réjouir que ce soit autour des transports en commun que se fasse la réflexion sur le grand Paris du XXIe siècle. Il n'y a pas si longtemps on organisait encore la métropole pour favoriser la circulation automobile...

Ces deux chantiers auront un impact considérable sur ce que sera Villejuif dans 10 ans. Aller vers Créteil ou vers Issy sans prendre sa voiture et sans passer par Paris, quel changement !

Mais les deux projets, dont les tracés sont voisins à Villejuif, ne sont pas pour autant identiques. Arc Express, projet régional, issu d'un travail de terrain, prévoit des arrêts rapprochés (1,5km) pour une desserte au plus près des habitants. Le « Grand Paris » qui coute beaucoup plus cher, imagine des gares beaucoup plus éloignées (4 km). Il s'agit là de relier à grande vitesse des ilots de prospérité, sans se préoccuper des habitants situés entre les stations qui regarderont passer les trains sans en bénéficier..

Derrière ces deux projets s'affrontent donc deux visions de la ville. La compétition, les inégalités, le gigantisme d'un côté ; la coopération, la solidarité, la qualité de vie de l'autre. Pour notre part, le choix est vite fait.

ÉLECTIONS CANTONALES

François Labat — 2011-01-29T18:01:09Z

Les élections cantonales auront lieu les 20 et 27 mars prochain.
Pour permettre un nouvel élan de la gauche et des écologistes dès le printemps prochain dans le Val-de-Marne, nous avons choisi de partir rassemblés avec le Parti Socialiste sur les deux cantons de Villejuif.

François Labat, conseiller municipal du groupe Villejuif Autrement - Les Verts est candidat pour Europe Écologie sur le canton ouest, soutenu par le PS

Sophie Taillé-Polian est candidate pour le PS dans le canton est, soutenue par Europe Écologie - Les Verts

Retrouvez toute la campagne surle site de la candidature de François Labat

Retraites : ne baissons pas les bras !

François Labat — 2010-10-29T17:27:00Z

Une réforme des retraites ne doit pas avoir pour objectif de rassurer à court terme les marchés financiers, mais de corriger les inégalités persistantes entre les salarié-e-s et les générations et de répartir avec justice les efforts nécessaires.

Pour bâtir une réforme durable, il faut d'abord lutter contre le chômage et partager le travail. Reporter l'âge de départ à la retraite n'a pas de sens lorsque ne sont résolues ni les difficultés d'emploi des jeunes ni le chômage des seniors.
Pour bâtir une réforme durable, il faut proposer dès à présent une nouvelle répartition des richesses. Le financement des retraites ne peut reposer sur les seuls salariés, alors que les revenus du capital sont ceux qui ont le plus augmenté dans la période récente.
Pour bâtir une réforme durable, il est temps d'engager la transformation écologique de nos modes de vie et de production. Pour vivre autrement, et vivre mieux.
Pour bâtir une réforme durable il faut commencer par dialoguer avec la société, sans matraques ni flashballs.

C'est un choix de société, ne nous laissons pas faire !

RETOUR SUR LE COMBAT POUR UNE GESTION PUBLIQUE DE L'EAU

François Labat — 2010-10-08T10:49:38Z

Un sujet un peu passé sous silence à fait surface au conseil municipal du 7 octobre à l'occasion d'un vœu déposé par le groupe Modem : la question de la gestion de l'eau en Île-de-France.

On sait qu'à Villejuif, comme dans les autres communes du SEDIF (le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France) on paye l'eau du robinet à un prix astronomique depuis des décennies. La raison : depuis 1923 la gestion de l'eau est confiée à Veolia (anciennement Générale des eaux) qui en tire de substantiels bénéfices.

On se souvient qu'il y a près de deux ans à l'occasion du renouvellement de la concession de Veolia qui doit intervenir en 2011 un vent de révolte s'était levé pour exiger le retour à une gestion publique de l'eau.

On se rappelle que la municipalité avait mobilisé les Villejuifois pour demander cette gestion publique. Bien entendu nous nous sommes associés à ce mouvement.

On a peut-être déjà oublié que, hélas, le 11 octobre 2008 le SEDIF votait par 88 voix contre 54 le principe d'un nouveau contrat de délégation au privé. Un nombre important de délégués de villes de gauche avaient manifestement succombé au charmes de Veolia et oublié leur engagement en faveur d'une eau publique... Pour permettre que ces petits arrangements se fassent en toute discrétion, le Président du SEDIF, André Santini avait exigé que ce vote ait lieu à bulletin secret ! Franck Périllat le délégué de Villejuif au SEDIF nous a assuré qu'il avait voté contre la délégation de service public (et donc pour une gestion publique de l'eau). Nous n'avons aucune raison de ne pas le croire.

Mais on n'a peut-être pas été très bien informé de ce qui s'est passé le 24 juin. Ce jour-là on votait pour attribuer le marché à Véolia qui se trouvait étonnamment être le seul candidat encore en lice... On attendait de celles et ceux qui s'étaient mobilisés contre Véolia qu'ils votent contre ce marché. Et bien non ! Au nom d'on ne sait quel réalisme, les groupes communistes et socialistes au SEDIF ont choisi de s'abstenir. C'est donc ce qu'à fait M. Périllat au nom de la ville de Villejuif.

(On trouvera ici le communiqué de la Coordination eau Ile-de-France sur ce sujet)

On comprend que cette situation pour le moins contradictoire mette mal à l'aise beaucoup d'élus de la majorité municipale qui s'étaient engagés dans le combat pour une gestion publique de l'eau. Ce vote peu glorieux n'a donc pas donné lieu à beaucoup de publicité, ni sur le site internet de la ville, ni dans le journal municipal et encore moins dans une réunion publique.

La majorité s'est donc sentie piquée au vif par un vœu, présenté par le groupe modem (que notre groupe a approuvé) et qui disait simplement : "Le conseil municipal de Villejuif fait le vœu que ses représentants dans ces instances (les syndicats intercommunaux, comme le SEDIF), non seulement l'informent de leurs activités par des comptes rendus à l'occasion de la présentation des rapports annuels, mais aussi le consultent dans la mesure du possible, avant les votes importants qui peuvent engager ces syndicats et donc la ville pour de nombreuses années par exemple le renouvellement d'une délégation de service public". Rendre des comptes et demander l'avis des gens qu'on représente, voilà bien le B. A. BA de la démocratie. Mais c'était au dessus des forces de la majorité qui a voté contre.

C'est bien dommage, elle se serait grandie en le votant !

Dure rentrée !

François Labat — 2010-10-08T08:55:36Z

Orchestrée par un gouvernement de plus en plus contesté, la rentrée politique et sociale va être tendue. La réforme des retraites qu'on nous a présentée est injuste : ce sont celles et ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt qui seront les plus touchés. On nous dit que l'espérance de vie augmente, c'est vrai, et tant mieux, mais la productivité du travail aussi. Une autre réforme est possible : il faut partager le travail et répartir les richesses différemment. .

Fragilisé, le pouvoir cherche des boucs-émissaires. Après les banlieues ce sont maintenant les Roms qu'on montre du doigt. Encore une fois on voudrait nous faire croire qu'il y a des Français qui sont moins français que d'autres, des Européens pas vraiment européens et qu'ils sont responsables de nos difficultés.

À Villejuif comme ailleurs, il va nous falloir résister à cette politique. Mais si notre combat n'est qu'un combat CONTRE la droite il ne nous mènera pas loin. Il faut aussi et surtout nous battre POUR un autre modèle de société, pour un nouveau vivre ensemble, pour une conversion écologique de l'économie, pour un monde dont la finalité ne soit pas uniquement le profit et la fabrication sans limite de produits inutiles.

Du boulot pour la rentrée, en somme !

LES DÉBATS ET LEURS SUITES...

François Labat — 2010-06-08T09:10:00Z

À Villejuif la municipalité aime bien débattre avec les habitants et c'est très bien. Mais ce n'est pas tout de "consulter" la population, il faut aussi savoir adapter, modifier ses décisions en conséquence. L'opposition massive des familles à la pause méridienne de deux heures et à la remise en cause des accueils de loisirs sera-t-elle entendue ? Les ateliers de mise en débat du Plan Local d'Urbanisme déboucheront-ils sur autre chose que ce que la municipalité a en tête ? On peut en douter si l'on se réfère au passé récent et aux habitudes prises de décider d'en haut.

Au Conseil Municipal il est rarissime que les rapports présentés ne soient pas adoptés à la virgule près. Soucieuse d'apparaître unie, la majorité (nous n'y appartenons pas) préfère s'entendre à l'avance, en toute discrétion. Résultat, le conseil, qui devrait être un espace de débats et de propositions en présence du public, n'est le plus souvent qu'une chambre d'enregistrement des projets de la municipalité (et des protestations des groupes d'opposition). Voilà qui explique les rangs clairsemés du public les soirs de conseils.

Diriger la ville avec ses habitants, pas contre eux, c'est là le travail d'une municipalité au XXIe siècle, surtout si elle a été élue avec moins de 50% des voix

Bon été à toutes et à tous.

Rythmes scolaires (suite)

François Labat — 2010-05-08T09:13:00Z

Pour justifier sa proposition de faire passer de 1h30 à 2h la pause de midi dans les écoles, la mairie prétend s'appuyer sur des études scientifiques. Pourtant, il faut le dire avec force : il n'y a AUCUN consensus scientifique pour affirmer que 2h de pause le midi valent mieux que 1H30, surtout si cette pause est organisée dans de mauvaises conditions, sans locaux adaptés et sans personnel formé, ce qui serait vraisemblablement le cas à Villejuif.

Là où il y a un consensus, c'est pour dire que la semaine de 4 jours que N. Sarkozy a mis en place par pure démagogie est une aberration : aucun pays européen n'impose des journées d'école si longues et si denses à ses enfants. Il est urgent de passer à 4 jours et demi en faisant classe le mercredi matin. Et c'est possible ! Aujourd'hui la politique de l'Éducation Nationale est plutôt de laisser les communes qui le souhaitent, expérimenter cette semaine de 4 jours et demi.

Bien-sûr ce n'est pas simple, et il faut revoir toute l'organisation des accueil de loisirs, travailler avec les clubs sportifs et les écoles d'arts, consulter les familles, donner à tous le temps et les moyens pour s'adapter à un nouvel emploi du temps.

Mais si on prétend s'intéresser au bien-être et à la réussite de l'enfant, le jeu en vaut la chandelle. Donc, ne traînons pas.