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18 janvier 2008

CAVB, MODE D’EMPLOI

Connaissez-vous la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre ? Non !

Et pourtant, elle est présente dans votre vie quotidienne, intervenant dans le domaine notamment des transports, la voirie et l’assainissement, la gestion de l’eau, des déchets, de l’environnement, des piscines et de certains équipements culturels.

L’essentiel des recettes est constitué par la Taxe Professionnelle Unique, impliquant donc une politique de développement économique.
Elle est dirigée par un bureau composé des 7 maires et de leur premier adjoint, les conseillers étant désignés par chacun des conseils municipaux.

Au niveau des investissements lourds elle permet de les réaliser grâce à une capacité d’emprunt plus importante que celle d’une ville seule : c’est le cas pour le stade nautique Y-G, financé à 70% par la CAVB et 30% par Villejuif ou des travaux de voirie et d’assainissement (bassin de rétention rue Reulos, aménagement de la rue E. Vaillant).
Ce mode de financement peut avoir comme conséquence une inflation des coûts, la commune n’en finançant qu’une faible partie (Y-G : 25 M de travaux de rénovation).

Si, au niveau des transports, l’intégration des navettes dans le réseau Valouette est une réussite, trop souvent le statut quo a été la règle, comme en matière de gestion des déchets où la mutualisation n’a pas été privilégiée.
Trop souvent, les transferts de compétence ne se sont pas accompagnés du transfert de la totalité du personnel des services communaux correspondant : le nombre d’agents reste donc très important à Villejuif. Il n’est pas sûr dans ces conditions que le service rendu à la population soit meilleur et à moindre coût.

Mais le problème fondamental est l’absence totale de fonctionnement démocratique. Les décisions sont prises en bureau, en fait forcément à l’unanimité des 7 maires, le conseil n’étant qu’une chambre d’enregistrement sans débat. Les commissions mises en place ne fonctionnent peu ou pas du tout et trop souvent ne sont pas consultées en amont des projets.
La définition des projets d’intérêt communautaire devrait être revue en les distinguant bien de projets importants pour une ville.
Une véritable politique de développement économique communautaire doit être mise en place.

Il est nécessaire de revoir la composition du Bureau avec des vice-présidents pris en dehors des maires, une plus grande place donnée aux conseillers, un rapprochement de la CAVB et de la population de son territoire par des démarches de démocratie participative.

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