EELV à Villejuif

Rythmes scolaires (suite)

François Labat — 2010-05-08T09:13:00Z

Pour justifier sa proposition de faire passer de 1h30 à 2h la pause de midi dans les écoles, la mairie prétend s'appuyer sur des études scientifiques. Pourtant, il faut le dire avec force : il n'y a AUCUN consensus scientifique pour affirmer que 2h de pause le midi valent mieux que 1H30, surtout si cette pause est organisée dans de mauvaises conditions, sans locaux adaptés et sans personnel formé, ce qui serait vraisemblablement le cas à Villejuif.

Là où il y a un consensus, c'est pour dire que la semaine de 4 jours que N. Sarkozy a mis en place par pure démagogie est une aberration : aucun pays européen n'impose des journées d'école si longues et si denses à ses enfants. Il est urgent de passer à 4 jours et demi en faisant classe le mercredi matin. Et c'est possible ! Aujourd'hui la politique de l'Éducation Nationale est plutôt de laisser les communes qui le souhaitent, expérimenter cette semaine de 4 jours et demi.

Bien-sûr ce n'est pas simple, et il faut revoir toute l'organisation des accueil de loisirs, travailler avec les clubs sportifs et les écoles d'arts, consulter les familles, donner à tous le temps et les moyens pour s'adapter à un nouvel emploi du temps.

Mais si on prétend s'intéresser au bien-être et à la réussite de l'enfant, le jeu en vaut la chandelle. Donc, ne traînons pas.

Les centres de loisirs ne sont pas un luxe !

François Labat — 2010-03-12T10:23:14Z

Les services publics sont un bien commun. Aujourd'hui, à Villejuif ils sont menacés.

Premier responsable de ce désastre : le gouvernement qui tape de plus en plus fort sur les collectivités locales. Il les prive de certaines ressources et leur transfère des charges que l'État n'assure plus : il lui faut bien trouver quelque part l'argent des cadeaux fiscaux faits aux plus riches. Mais, à moins de croire que l'équipe qui dirige la ville depuis des décennies est totalement impuissante depuis tout ce temps, il est difficile de l'exonérer de toute responsabilité.

Pour boucler son budget, la municipalité envisage même des coupes claires du côté de l'accueil périscolaire des enfants. On parle de faire passer la pause du midi de 1h30 à 2h alors que celle-ci accumule déjà en 1h30 tant de difficultés et de supprimer les centres de loisirs du soir à partir du CE1 !

Ce n'est pas sérieux, et nous refusons de croire que ces économies ne puissent être réalisées sur des secteurs moins prioritaires que l'accueil des enfants.

Un piste mériterait d'être explorée : celle de profiter de cette crise pour rebondir et mettre vraiment sur la table la question des rythmes scolaires. La semaine de 4 jours est une aberration. Réfléchissons ensemble à une semaine plus adaptée à l'enfant.

Du bio à la cantine, vite !

François Labat — 2009-09-04T22:43:00Z

C'est la rentrée, et l'occasion de se pencher sur les assiettes des écoliers de Villejuif. Les repas servis par la Semgest sont médiocres et fort chers (que ce soit la ville ou les parents qui payent). Il est temps que ça change.
Il est temps aussi d'introduire des aliments « bio » dans les menu. Pourquoi ?

Parce que manger bio, c'est bon pour la santé puisqu'on évite d'ingurgiter pesticides, engrais et autres poisons chimiques.
Parce que l'agriculture bio préserve notre planète et favorise des exploitations à taille humaine, créatrices d'emplois, dans nos régions.
Parce que, achetés à l'échelle d'une ville, les produits bio deviennent enfin abordables.

Si nous ne voulons pas que nos enfants nous accusent un jour de les avoir empoisonnés, il faut commencer tout de suite, à introduire une part de bio dans les menus, le pain par exemple, et augmenter la proportion régulièrement. De nombreuses villes y arrivent et pour un prix de repas inférieur à celui payé à Villejuif !
Qu'on ne vienne pas nous dire que le contrat qui lie Villejuif à la Semgest (et signé juste avant les municipales) ne prévoit pas d'aliments bio : la Semgest est une société d'économie mixte qui appartient majoritairement à la ville. C'est la municipalité qui décide !

Alors, c'est pour quand ?

ÉCOLE : NE PAS AJOUTER L'ÉCHEC À L'ÉCHEC !

François Labat — 2008-12-31T18:44:28Z

La majorité municipale a tranché : les élèves des écoles qui suivront les nouvelles deux heures "d'aide personnalisée", prévues par l'éducation nationale, ne pourrons pas accéder ensuite aux centres de loisirs de la ville ; il n'y aura pas de "passerelles" entre les deux. Comme nous le redoutions, c'est la politique du pire qui à été choisie.

Rappelons-le encore : nous condamnons avec la plus grande fermeté les mesures du gouvernement en matière d'école. Le passage à la semaine de 4 jours a été décidé au mépris de toutes les études sur le sujet. La disparition organisée des réseau d'aides aux élèves en difficulté (RASED) est en totale contradiction avec l'intention affichée de lutter contre l'échec scolaire. L'état d'abandon dans lequel se trouvent plongés, faute de moyens, les enfants en grande difficulté et ceux qui leur viennent en aide est absolument scandaleux.

Mais nous pensons qu'une ville doit tout faire pour se mettre au service de ses habitants, notamment les plus fragiles. Nous pensons qu'aucune position de principe ne peut justifier de prendre le risque de pénaliser encore plus les élèves en difficulté, d'ajouter de l'échec à l'échec. La ville de Villejuif doit donc mettre ses moyens et son énergie pour que les enfants concernés par l'aide personnalisée puissent en tirer tous les bénéfices.

En matière d'école comme ailleurs, l'opposition, aussi justifiée soit-elle, aux mesures gouvernementales, ne peut tenir lieu, à elle seule, de politique municipale.

ÉCOLE : Non aux mesures Darcos ! Non à la "Politique du pire" !

François Labat — 2008-10-13T14:29:36Z

La nouvelle organisation (ou désorganisation) du temps scolaire, mise en place à la rentrée 2008 constitue une attaque en règle contre l'école primaire. La question des rythmes scolaires et notamment de l'école du samedi matin faisait l'objet de controverse et d'expérimentations depuis de nombreuses année. Sans débat, sans concertation, sans évaluation, le ministre l'a tranchée manu militari au printemps 2008 en supprimant l'école du samedi matin de la manière la plus démagogique possible, c'est à dire en ne remplaçant ces heures perdues par rien, si ce n'est les « heures de soutien individualisées », pour lesquelles enseignants, écoles, parents et municipalité sont sommés de se débrouiller, bien-sûr sans qu'un centime soit débloqué à cet effet.

La mise en place de ce nouvel emploi du temps se fait sans aucun respect du travail accompli dans les villes, que ce soit en terme d'accompagnement de la scolarité, d'accueil des élèves hors du temps scolaire, d'activités culturelles, sportives ou de centres de loisirs.

Cette réorganisation est surtout pour le gouvernement l'occasion d'effectuer un tour de passe passe dans les moyens mis en place pour aider les élèves en difficulté. Au prétexte que ceux-ci sont maintenant pris en charge par les enseignants dans les deux heures de soutien hebdomadaire, on réduit peu à peu les moyens des RASED, les réseaux d'aide spécialisés, dont 30% des effectifs enseignants seront supprimés à la rentrée 2009. Si il n'est pas interdit de penser qu'un soutien individualisé, dispensé par tous les enseignants puisse être utile, pourvu qu'il soit organisé dans de bonnes conditions, il est absurde de croire que celui-ci puisse se substituer au travail d'enseignants spécialement formés pour venir en aide aux enfants en difficulté. Ce n'est pas au moment où l'on constate qu'il y beaucoup trop d'élèves en situation d'échec qu'il faut couper dans les moyens mis pour les en sortir !

La motivation de cette politique ne fait pas de doute : il ne s'agit, ni de réorganiser l'école pour la rendre plus efficace, ni de l'adapter aux rythmes de l'enfant. Il s'agit simplement de réduire le budget de l'éducation nationale. Quand on fait, cadeau chaque année, de 15 milliards d'euros aux plus riches, sous forme de paquet fiscal, il faut bien trouver l'argent quelque part.

Chacun s'accorde à dire que l'école ne va pas bien. Des réformes de profondeur sont nécessaires, mais ce n'est pas en diminuant ses moyens qu'on l'améliorera.

Devant l'oukase ministériel, les communes sont sommées de se soumettre, de mettre leurs moyens au service de cette politique scandaleuse, et de s'en faire de fait, les complices.

Il n'en n'est pas question. Face à cette entreprise de destruction méthodique et planifiée de l'école nous devons résister. La ville de Villejuif doit s'associer à toutes les initiatives, pétitions, manifestations et mouvements destinés à combattre cette politique. Au besoin, elle doit en prendre l'initiative.

Mais il n'est pas certain que cette bataille soit gagnée rapidement, dans les rues ou dans les urnes. Et d'ici à l'arrivée de ces jours meilleurs, de nombreux enfants de Villejuif vont s'asseoir sur les bancs de l'école. Tous auront besoin de l'attention de la collectivité pour réussir leur scolarité, certain encore plus que d'autres, parce qu'il auront des difficultés. Il serait pour le moins paradoxal que, au prétexte d'un juste combat pour une école de la réussite pour tous, ces enfants soient sacrifiés.

C'est pourquoi nous devons renoncer à la politique du pire, au blocage mais agir pour que cette école de la réussite, que nous appelons de nos vœux, commence à se mette en place dès aujourd'hui. Ce grand chantier doit associer la ville, les communautés éducatives, les parents, les élèves et l'ensemble de la population. Il doit s'appuyer sur les pauvres moyens mis en place par le ministère (sans manquer d'en souligner l'indigence) et en multiplier les effets grâce aux efforts conjoints de tous les acteurs mobilisés.

Il n'y a pas de risque que cet élan puisse être pris comme une acceptation de la politique de casse de l'Éducation Nationale. Nous ne manquerions pas en effet, à chaque étape du processus de la dénoncer sans relâche. Par ailleurs, cet espace d'école particulier serait aussi l'occasion de s'inscrire contre la vision d'une école réactionnaire à l'œuvre depuis plusieurs années, de remettre en question les "nouveaux" programmes qui nous ramènent 40 ans en arrière, d'agir contre une conception de l'école fermée sur elle-même et de dénoncer le retour aux soi-disant bonne vieilles méthodes du passé.

À l'opposé des projets gouvernementaux, il faut favoriser une autre école, soucieuse du développement de chacun des élèves, de sa personnalité et de sa culture. Cela permettra, non seulement de répondre aux besoins très concrets des enfants des école, mais aussi de nous permettre d'apprendre à construire ensemble l'école de demain.

ÉCOLE : LES INTENTIONS ET LA PRATIQUE

François Labat — 2008-07-10T09:28:34Z

Le conseil municipal du 26 juin a adopté un vœu qui protestait contre les attaques répétées que subit l'Éducation Nationale : suppressions de postes, transferts de charges sur les communes, réorganisation démagogique du temps scolaire etc…

Bien que ce vœu nous ait été présenté en début de séance, ne laissant pas le temps d'en débattre sérieusement, nous avons choisi de nous y associer. Il est urgent de réunir toutes les forces pour s'opposer au démantèlement de l'école publique. Nous avons fait ajouter deux points essentiels qui avaient été oubliés : la remise en cause de la formation pédagogique des enseignants et surtout l'instauration de nouveaux programmes, bâclés et rétrogrades. Ces amendements ont été acceptés par la majorité.

Mais quelle n'a pas été notre surprise de découvrir que, s'appuyant sur ce vœu et pour protester contre cette politique, Mme le Maire a décidé de ne pas ouvrir les écoles aux "stages de remise à niveau" prévus cet été pour des élèves en difficulté. Aucune alternative n'est proposée aux enfants concernés : ils n'auront qu'a rester devant la télé.

Pourtant, lorsqu'il y a un mois nous avions posé une question orale au conseil municipal sur le même sujet, Madame le Maire s'était engagée à faire un bilan des stages qui avaient eu lieu aux vacances de printemps. À notre connaissance, ce bilan n'a pas été fait. Mais pour ce que nous savons de notre côté, il était plutôt positif pour les quelques enfants qui avaient pu être accueillis.

S'opposer à une politique est une chose. En faire payer le prix aux élèves qui auraient pu profiter de ce dispositif (quoi qu'on pense de celui-ci) en est une autre ! Au nom de principes analogues (ne pas faire prendre en charge par d'autres les missions qui devraient revenir à l'État), la majorité municipale s'est longtemps opposée aux initiatives de soutien scolaire associatif, privant nombre d'enfants d'un coup de pouce qui aurait pu être décisif. Depuis peu, elle a discrètement changé son fusil d'épaule et c'est tant mieux.

Mais les vieux démons ont la peau dure et revoici le même aveuglement à l'œuvre aujourd'hui. Bien sûr, il faut avoir des principes, mais le concret c'est important aussi !

12 URGENCES POUR LA JEUNESSE

2008-03-03T23:28:14Z

4e tract thématique.

DES LOCAUX SCOLAIRES DE QUALITÉ, EN NOMBRE SUFFISANT. Tous les enfants doivent pouvoir vivre et étudier dans des locaux scolaires spacieux et agréables, qui leur donnent envie de grandir et d'apprendre. Le nombre d'enfants augmente. D'ici 2012, on devra sans doute ouvrir 20 classes. Il faut déjà prévoir une nouvelle école, : c'est un investissement lourd mais de première nécessité.
UNE CANTINE À PRIX RAISONNABLE. Le prix de revient d'un repas à la cantine est de plus de 10€. Les familles payent cher et la ville aussi. D'autres communes parviennent à des prix plus bas, il faut les imiter. Et pas question de baisser la qualité, il faut au contraire l'améliorer, commencer à introduire des produits bio.
DU SPORT POUR LE PLAISIR La compétition ne doit pas être le seul objectif des associations sportives. Le sport ludique ou éducatif doit être développé. Il faut inciter et aider les clubs de l'USV à organiser régulièrement des ateliers de découverte. Il faut créer des parcours sportifs
SUSCITER, ENCOURAGER ET SOUTENIRLES INITIATIVES… …des associations, des MPT, qui montent des ateliers ou des actions culturelles en direction de la jeunesse. (musique, photo, danse, video, bande dessinée, création de jeux, mode, installation d'une web radio, d'une web TV...) Permettre l'adhésion des Maisons Pour Tous à la Confédération des MJC, pour profiter de son expertise, et favoriser les échanges avec d'autres villes.
DÉVELOPPER LES CENTRES DE LOISIRS… …en formant, en encadrant, en professionalisant mieux les animateurs qui y travaillent et en leur donnant les moyens nécessaires. Il faut permettre à toutes les familles qui le souhaitent (que les parents travaillent ou non) d'y inscrire leurs enfants et installer rapidement le paiement à la journée pour les vacances.
POUR LA PETITE ENFANCE UNE OFFRE D'ACCUEIL RENFORCÉE Diversifier les modes de gardes. Élargir les plages horaires pour mieux répondre aux nécessités des horaires décalés. Doubler le nombre de haltes garderies (passer de 2 à 4) et mieux les répartir.
UNE VRAIE CONCERTATION AVEC LES ÉQUIPES ÉDUCATIVES ET LES PARENTS D'ÉLÈVES. Les représentants de la mairie aux conseils d'école doivent mieux connaitre les dossiers et les suivre. Il faut créer un conseil consultatif permanent des parents d'élèves.
AIDER À LA RÉUSSITE DE TOUS LES ÉLÈVES… …d'une part en développant les études dirigées, en augmentant leur nombre, en modulant leurs tarifs selon les revenus. D'autre part en encourageant et en soutenant les initiatives d'accompagnement scolaire de qualité, associatives ou citoyennes.
UNE STRUCTURE D'AIDE AUX PROJETS Pour apporter une aide logistique et financière rapide aux classes ou aux associations qui montent des projets intéressants pour les jeunes de tous âges. On pourra ainsi favoriser des sorties scolaires, des classes transplantées, des projets de vacances etc...
PARTOUT, DES LOCAUX ASSOCIATIFS … accessibles à tous, notamment aux jeunes. Ils seront gérés par des animateurs de quartier, formés et encadrés. Il faut y implanter des points d'accès gratuits à l'internet. Il faut faciliter l'accès des jeunes aux équipements sportifs et culturels.
DES ÉCOLES DE DANSE, DE MUSIQUE ET DES BEAUX-ARTS OUVERTES À TOUS. Il faut en baisser largement leurs tarifs qui sont les plus chers de l'agglomération. Mais elles ne doivent pas rester dans leurs murs. On doit les ouvrir sur la ville, les écoles, les quartiers...
AMÉNAGER, LES ‘FRICHES'… c'est à dire ‘les terrains vagues', même temporairement, pour permettre à tous et notamment aux jeunes de se les approprier jusqu'à ce que les terrains soient réutilisés. On pourra y installer des jardins partagés, des terrains de jeux, des équipements sportifs légers etc..

CHÈRE CANTINE (suite)

2008-01-25T00:38:03Z

Notre réponse au "droit de réponse" de la SEMGEST a été censurée. Elle n'a pas été autorisée à paraître dans "Villejuif notre ville" car jugée trop polémique. Voici la version que nous avons eu le droit de publier.

Suite à notre tribune dénonçant "Une cantine parmi les plus chères de France", la SEMGEST a publié un "droit de réponse". Ce long texte (bien plus long que le nôtre !) ne répond sérieusement à aucune de nos critiques.
Nous avions donc rédigé un nouveau texte pour mettre les choses au point. Mais celui-ci a été jugé trop polémique en cette période préélectorale…

Nous nous en tiendrons donc strictement aux faits et laisserons le lecteur tirer ses conclusions.
Comme nous l'avons écrit, le prix de revient du repas pour la commune est de 10,20€ (source : budget municipal)
Le prix payé à la SEMGEST est de 5,19 € (Hors taxes), mais il faut donc ajouter environ 5 € de frais payés par la ville.
Il existe des communes du Val de Marne qui ont un prix de revient au moins 25% inférieur à nos 10,20€
L'appel d'offres est passé dans les formes légales, aucune instance de contrôle n'y a trouvé à redire. Mais à l'automne dernier, comme à chaque renouvellement, la SEMGEST s'est retrouvée seule en lice au tour final.
Dans ces conditions, le contrat de la SEMGEST a été renouvelé en décembre dernier pour cinq ans.

Bon appétit !

CHÈRE CANTINE (suite)

2008-01-25T00:34:27Z

Ce texte aurait dû paraitre en tribune dans Villejuif notre ville. Mais il a été censuré car jugé top polémique !
(Vous trouverez ici la version qui a été autorisée)

Suite à notre tribune dénonçant "Une cantine parmi les plus chères de France", la SEMGEST a publié un "droit de réponse". Au passage, les lecteurs attentifs auront remarqué que le droit de réponse en question est beaucoup plus long que l'article que nous avons publié.

Mais cet espace, généreusement offert par la majorité municipale, ne permet pas à la SEMGEST de répondre sérieusement à nos critiques.

OUI, l'appel d'offre auquel répond la SEMGEST est taillé sur mesure. C'est à dire qu'en plus de la restauration scolaire elle-même, il prévoit de nombreuses prestation annexes. Du coup, La SEMGEST, est quasiment seule à pouvoir y répondre et c'est la raison pour laquelle elle finit par être toujours seule en lice. Ce n'est pas illégal, c'est la raison pour laquelle aucun contrôle n'y trouve à redire. Mais ce n'est pas une bonne politique.

OUI le prix de revient d' un repas pour LA COMMUNE est bien de 10,20 € (ce prix figure dans le budget municipal) Le prix payé à la SEMGEST est bien de 5,19 € (hors taxes !)mais il ne comprend pas toutes les frais du repas.

OUI beaucoup de salariés qui travaillent à la cantine partagent notre point de vue : ce sont souvent eux qui nous alertent sur la mauvaise qualité des repas, qualité sur laquelle ils n'ont guère de responsabilité, puisque ce ne sont pas eux qui les cuisinent mais des industriels.

La présence même de ce doit de réponse prouve que nous avons touché là ou ça fait mal. Pour le reste, les Villejuifois apprécieront.

Les "Projets Vacances" des jeunes

2007-11-22T15:18:43Z

Journée des enfants, le 17 novembre : la ville reçoit le label UNICEF de « Ville amie des enfants ». Mais il y a encore bien des choses à améliorer, pour les enfants, et aussi pour les jeunes. Ainsi, la « bourse aux projets de vacances ».
Chaque année, des jeunes (278 cet été) peuvent accéder à cette bourse financée par la municipalité et par le conseil général. Nous demandions plus de clarté sur les critères qui, selon nous, doivent favoriser des projets culturels ou des projets solidaires, ainsi que des échanges, au retour, avec les autres jeunes : expo photos, discussions.

Nous avons obtenu une commission ouverte à chaque groupe d'élus. Ceci a permis de préciser des critères : une subvention minime (40 €) aux vacances- tourisme, plus importante pour les projets culturels, et surtout pour les projets solidaires. Mais il y a encore du chemin à parcourir pour un traitement égalitaire et éviter d'attribuer la bourse plusieurs années de suite aux mêmes.

Les projets visant la solidarité avec le Tiers monde sont rares. Il faut en développer davantage, avec l'aide des services Jeunesse et des associations spécialisées. Les projets doivent être travaillés en amont : ils ne consistent pas à recopier, en juin, les données informatiques sur un pays. La Bourse aux projets n'est pas une agence de voyages. Il y a beaucoup de possibilités de joindre une envie de partir et une réelle ouverture aux populations visitées. Et c'est fructueux pour les jeunes.