EELV à Villejuif

Soutien à la Bourse du Travail, 16 rue Jean Jaurès

Alain Lipietz — 2015-03-06T14:17:00Z

Candidat-e-s de l'Avenir à Villejuif et d'Europe Écologie les Verts, nous appelons au maintien de la Bourse du Travail 16 rue Jean Jaurès à Villejuif.

Nous appuyons les propositions de nos élus-e-s au Conseil municipal : regrouper dans cette belle maison des activités syndicales et des activités associatives dans le domaine du travail, de l'éducation populaire, de l'économie sociale et solidaire.

Elle retrouverait ainsi la vocation historique des Bourses du Travail et des Maisons du Peuple, qui ne sont pas seulement des bureaux pour les syndicats.

Une régie de quartier à Villejuif Sud !

François Labat — 2008-12-31T18:38:18Z

Mme le Maire a proposé qu'une fois par an, les élus des groupes d'opposition (dont « Les Verts - Villejuif Autrement ») puissent présenter une délibération, au conseil municipal. Certes, aux dernières élections, la majorité municipale a rassemblé moins d'un Villejuifois sur deux, il est donc juste qu'elle se préoccupe de donner la parole à ceux qui ont fait un autre choix. Mais rien ne l'obligeait à cette démarche d'ouverture que nous avons saluée à sa mise en place et que nous voulons croire sincère, même si nous restons vigilants.

Nous avons choisi une proposition constructive permettant de répondre aux besoins de la population : il s'agit de l'implantation dans le quartier Sud d'une "Régie de Quartier " chantier ambitieux mais simple, concret et local.

Une Régie regroupe en partenariat, municipalité, bailleurs, habitants, associations, dans une structure indépendante. Sa mission technique est d'entretenir le quartier, de l'embellir, de veiller sur lui. Nettoyage des espaces collectifs, maintenance, entretien des espaces verts, médiation, services de proximité, la liste est longue de tout ce qui peut améliorer le quotidien... Les besoins sont déterminés avec les habitants eux-mêmes, de même que les moyens d'y répondre, notamment en embauchant des chômeurs du quartier. La ville et les bailleurs sont appelés à soutenir la Régie, notamment en lui commandant, moyennant finances, des travaux.

Tout en nous permettant de mieux vivre ensemble, la régie contribue à créer de l'activité économique. En grandissant, elle peut impulser de nouveaux projets d'économie solidaire. Elle permet d'inventer de nouveaux modes de démocratie. Plus que tout, elle contribue à tisser le « lien social » qui donne une âme à la ville.

Ce n'est pas une utopie : il existe plus d'une centaine de Régies de quartier en France, regroupées dans un réseau national (www.regiedequartier.org). Près de nous il y en a à Bagneux, à Champigny, à Montreuil, à Clichy sous bois ou au Blanc Mesnil... C'est un long travail : on ne crée pas une régie d'un claquement de doigts, puisqu'il faut parvenir à réunir les partenaires et les convaincre . Plus difficile, il faut que la municipalité accepte de laisser vivre la régie d'une manière autonome, de la soutenir sans la diriger, bref de lui faire confiance. C'est une pratique assez rare à Villejuif. Mais il n'est jamais trop tard pour changer.

Alors, qu'est-ce qu'on attend ?

Bonnes fêtes à tous !

EXTERNALISATION

François Labat — 2008-07-26T15:26:40Z

Le conseil municipal du 26 juin a voté à nouveau le recours à une entreprise de nettoyage pour l'entretien quotidien des gymnases et d'autres bâtiments municipaux. Nous nous sommes opposés à ce qui n'est rien d'autre qu'une "externalisation" : aucune technicité particulière n'est nécessaire pour faire le ménage de ces locaux. Pourquoi dès lors ce travail ne peut-il être fait par des agents municipaux ?

La raison en est simple, en fait : ce travail est pénible et doit être effectué la nuit, parfois le dimanche… Autant de contraintes qu'il est difficile de négocier avec les personnels et qu'il est tentant de laisser gérer à une entreprise privée en lui disant : "Il faut que ça soit propre à 8h00, débrouillez-vous…" Si on ne s'étonne pas qu'une multinationale tienne ce raisonnement, il est plus difficile à accepter de la part d'une municipalité qui affiche des préoccupations sociales. Bien souvent, on le sait, c'est sur le dos de leurs salariés que ces entreprises de nettoyage "se débrouillent" : salaires minimes, précarité, temps partiels subis (quand ce n'est pas carrément le recours aux travailleurs sans papiers qui n'ont pas d'autre choix que d'accepter n'importe quelles conditions de travail).

Mais puisque le principe de cette externalisation a été voté, il est encore temps de veiller à ce que celle-ci se fasse dans des conditions acceptables : insérer dans l'appel d'offre des "clauses sociales" rigoureuses et surtout veiller à leur application. Nos inquiétudes n'auraient pas lieu d'être, si nous étions sûrs que les personnels qui, la nuit, nettoient nos gymnases sont convenablement payés, ne font pas des horaires découpés en tranches et ne sont pas en situation précaire.

Usagers de la Sécu, vous ne serez plus accueillis à Villejuif

2007-11-22T15:54:58Z

Comme partout en France, la plupart des centres de paiement du Val-de-Marne accueillant les usagers de la Sécurité sociale, dont celui bien connu des Villejuifois place de la Fontaine, vont être fermés. Parce que vendus par les Caisses primaires de sécurité sociale, avec à la clé, des suppressions d'emploi : dans le Val-de-Marne, plus de 250 emplois touchés sur 1650. De 47 en 2002, à 20 aujourd'hui, les centres d'accueil y seront bientôt réduits à 3 (outre la plate-forme téléphonique de Thiais) : Boissy-Saint-Léger, Fontenay-sous-bois et enfin Ivry, là où devront se rendre les Villejuifois. Comme l'État, et sur son incitation, la Sécurité sociale brade son patrimoine.

Les plus fragiles des usagers, malades, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, personnes sans ressources, seront les plus touchés. Un centre de sécurité sociale en proximité des usagers est un service public, facilitant le dialogue avec l'administration, le traitement des litiges, réduisant les délais de remboursement. Un service public de proximité en moins, c'est aussi un peu moins de ce lien social dont nous avons tellement besoin dans nos banlieues. Certains pourront penser qu'ils n'étaient pas toujours bien accueillis, pas assez vite accueillis, pas assez vite remboursés. Mais qu'en sera-t-il quand ils devront en plus se rendre à Ivry ?

Contrat de Cohésion Sociale

2007-02-28T22:49:00Z

Intervention de Jeanine Coutant-Rollin (Villejuif Autrement) sur le Contrat de Cohésion Sociale au conseil municipal

Madame le Maire, Chers collègues, Mesdames, Messieurs,

Nous avons lu le Projet de cohésion sociale avec attention et nous remercions les services qui ont eu à rédiger ce gros document, assez complet et fort instructif.

Nous avons bien sûr étudié plus particulièrement la situation de notre ville et le constat que nous en faisons est que le quartier sud est dans un état assez calamiteux, aussi bien dans le patrimoine privé que dans celui de l'OPHLM.

Depuis plusieurs années, notre groupe appuie sur le signal d'alarme pour attirer votre attention sur la dégradation régulière et inexorable de cette partie de notre ville, une des plus peuplées où les habitants se paupérisent (je reprends les termes exacts du document).

Nous reconnaissons que l'implantation du centre Eugène Candon a été la meilleure chose qui ait pu arriver à ce quartier. Ce centre, hélas, est enclavé dans la Cité Lamartine, et de capacité restreinte, ce qui ne facilite pas la venue d'autres habitants aux activités qui, reconnaissons-le, sont bien adaptées aux problématiques des familles résidentes du quartier.

Depuis des années, nous vous informons du délabrement de la structure du Marché Auguste Delaune et, comme rien n'est fait, les commerçants ont fui, un à un. Pourtant un marché est un lieu de convivialité, de rencontre entre voisins. Vous n'avez pas su ou pas voulu voir la fin annoncée de ce marché. Mardi dernier, 4 commerçants se gelaient dans ce lieu déserté par les clients. Le quartier manque aussi de petits commerces de proximité !

Depuis des années, nous tirons le signal d'alarme sur le danger d'une concentration de la délinquance dans cette partie de notre ville, avec tout ce qui va avec : vols, agressions, commerces illicites...

En 1986, Mme Combernous, alors Directrice de la maison de retraite AEPA, et moi-même, ayant fait une formation au centre Diderot, nous avions proposé nos services à Mr Cosnier, que nous avions rencontré avec Mme Guyonnet, pour l'ouverture d'une structure pour lutter contre les toxicomanies. Il nous avait été répondu que cela ne s'avérait pas nécessaire et que tout était sous contrôle.

Il est regrettable que les pouvoirs publics aient laissé ce quartier, mon quartier, partir à vau-l'eau.

D'autres quartiers de la ville s'enfoncent dans le même processus et nous pensons que vous ne prenez pas la mesure du danger couru par votre programme immobilier social.

Nous plaignons d'avance la prochaine équipe Municipale qui viendra prendre votre place.

Droit au logement opposable ?

2007-02-15T22:36:00Z

Nous reproduisons une tribune du groupe d'élus alternatifs à la communauté de l'agglomération, DIENA, dont nous faisons partie. Ses composantes sont Entente Citoyenne d'Arcueil, Arcueil alternative, Décidons Notre Ville -Cachan, Les Verts de Cachan, Citoyens à L'Haÿ, Les Verts du Kremlin-Bicêtre, Villejuif Autrement - Les Verts.

Les enfants de Don Quichotte ont médiatisé le problème récurrent des sans abris en interpellant les décideurs nationaux et locaux sur la crise du logement. Cette médiatisation a conduit le gouvernement à s'engager sur le projet d'un « droit au logement opposable », impliquant les villes et les communautés d'agglomération pour sa mise en œuvre.

L'idée est belle et généreuse, mais que le gouvernement fasse déjà appliquer la loi SRU, c'est-à-dire oblige chaque commune à réaliser 20% de logements sociaux ! Voilà un an, à l'initiative de Daniel Breuiller, maire d'Arcueil, un collectif des maires « au nom de la loi SRU » (dont les 7 maires de l'agglomération) s'est constitué pour dénoncer les villes hors la loi et demander une augmentation significative de l'amende à payer.

Il faut réduire les inégalités territoriales. Il y urgence à construire des logements sociaux en priorité là où il y en a le moins (Saint-Maur, Neuilly…), car le risque est grand de loger les plus démunis là où existent déjà le plus de logements sociaux.

Notre agglomération Val de Bièvre élabore un Programme Local de l'Habitat. Elle pourrait s'engager dans la réalisation de 3 ou 4 résidences sociales d'urgence, mais ce problème ne peut se régler au seul niveau local. L'État doit être garant de ce droit au logement opposable car lui seul en a les moyens.

Chacun doit pouvoir accéder au logement dans des conditions raisonnables. L'objectif est de ne pas laisser des logements vacants alors que des personnes dorment dans la rue ou sont entassées dans des conditions indignes ! Accompagner les petits propriétaires pour leur permettre de louer leur bien sans crainte des impayés ou des dégradations est une mesure qui mérite d'être travaillée.

Paru dans 'Villejuif Notre Ville' les 25 janvier et 9 février