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13 février 2008

15 propositions sur l’école et la petite enfance

1.Mieux anticiper les variation de la démographie. Ne pas laisser construire de logements sans prévoir d’écoles pour les enfants.

2.Prévoir la construction d’une nouvelle école au nord de la ville pour faire face au déficit de 20 classes prévu pour 2012.

3.Renégocier de la concession de la SEMGEST : Baisser de 2 à 3 € le prix de revient du repas. (baisse dont profiteront les usagers mais aussi les contribuables). Amélioration des repas, introduction du Bio.

4.Remettre à plat de la location d’équipement par la SEMGEST pour les animations d’école.

5.Abaisser à 15 élèves du seuil d’ouverture des études dirigées, en fixer le tarif selon le quotient familial.

6.Soutenir les initiatives des équipes éducatives : mise en place d’une structure réactive qui puisse apporter l’aide de la collectivité chaque fois que c’est possible.

7.Soutenir l’accompagnement scolaire associatif. Mise à disposition de locaux. Formations, encadrement et gratification des bénévoles (accès gratuits au théâtre, à la piscine, etc…).

8.Renforcer l’aide aux sorties scolaires : assouplissement de la dotation en cars municipaux, aide aux enseignants qui les organisent.

9.Repenser la présence des élus aux conseil d’école : désignation d‘élus stables, référents et au courant des dossiers.

10.Mettre en place un conseil consultatif permanent des parents d’élèves.

11.Quelle que soit la politique nationale décidée en matière de carte scolaire, définir la mixité sociale comme principal objectif de la répartitions des enfants dans les écoles. Pratiquer une transparence totale dans l’attribution des dérogations.

12.Former et professionnaliser les animateurs des centres de loisirs et les personnels d’encadrement des cantines.

13.Créer plusieurs haltes-garderies.

14.Favoriser des formations contractuelles d’auxiliaires de puériculture puéricultrices, favoriser leur accès au logement sur la ville.

15.Favoriser l’ouverture de crèches mixtes entreprises/municipales.

Commentaires

10 Messages

  • Henri P 14 février 2008
    00:21

    Bonjour,

    Vous préconisez la construction d’une nouvelle école dans le quartier nord. Cela ne va-t-il pas coûter une fortune à la ville ?

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    • F. Labat 14 février 2008
      10:13

      Effectivement, une école c’est cher. Mais c’est une dépense de première nécessité et nous pensons qu’il y a des économies à réaliser ailleurs dans la gestion de la ville.
      Nous ne pensons pas qu’il faille forcément mettre en chantier une école dès aujourd’hui (quoique…). Mais ce sera nécessaire dans peu de temps. Il faut donc s’y préparer dès aujourd’hui et ne pas privilégier des solutions de bricolage comme d’utiliser les salles communes (informatique, arts plastiques) pour faire des classes ou pire, d’augmenter le nombre d’élèves par classe comme cela a pu être évoqué !

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      • Rémi Bouchetard 14 février 2008
        17:29

        - mettre en place une structure qui puisse faire le lien entre la fin de la crèche et l’école maternelle qui tend de plus en plus à refuser les enfants des deux ans. Ce serait un mode d’intégration de tous les enfants quelques soient les origines ou le niveau social

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        • Francine Segrestaa-Comte 16 février 2008
          10:16

          Oui, c’est une idée intéressante, et que le Collectif national pour les droits des femmes a mis dans ses priorités. Il y a quelques exemples de cette démarche, plus facile dans les petites villes. L’idéal : une Maison de la petite enfance réunit tous les modes de garde de la petite enfance, y compris les assistantes maternelles - ce qui permet de changer de mode de garde selon les besoins de l’enfant - et la dernière année favorise des stages ou passages en douceur vers l’école primaire. Difficile d’expliquer ça dans un programme déjà surchargé, et encore + dur à pratiquer dans une ville où l’on ne trouve même pas assez de places dans les crèches !! Mais on peut déjà tisser des liens et pratiquer des moments d’adaptation. À proposer aux chefs d’établissement et aux associations de parents d’élèves.

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    • Francine Segrestaa-Comte 16 février 2008
      10:24

      La construction d’une école coûte cher, c’est un fait. Mais c’est une nécessité quand on veut que l’éducation et la formation de la jeunesse soit une priorité. Le budget de la ville consiste à établir des priorités ! C’est bien de construire des centaines d’appartements, mais on pouvait s’attendre à un afflux d’enfants et la question des crèches et des écoles est quelque peu passée à la trappe. La reconstruction de l’école "provisoire" Lebon était une nécessité absolue et aurait dû être faite bien avant l’incident des boules de pétanque. La construction de George Sand était rendue nécessaire par la suppression de l’école du Centre. Les quelques agrandissements d’école déjà pratiqués sont faits. On ne peut envisager de mettre plus d’élèves par classe, ni de sur-dimensionner les écoles dans peu d’espace.

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    • Alexandre Maffre 5 mars 2008
      18:39

      Bonjour,

      Oui effectivement, cela va couter très cher à la ville. Mais il ne faut pas se voiler la face et faire comme s’il n’en était rien. Si les villejuifoi(se)s nous portent à la mairie, ce sera le seul projet d’envergure que nous pourrons réaliser. Mais Villejuif peut beaucoup changer en bien, sur de nombreuses petites choses. La qualité de vie n’est pas forcément corrélée à la masse d’argent investi.
      Concernant le financement, nous pouvons y arriver en récupérant l’argent dilapidé. Une partie du travail normalement dévolu au personnel municipal (affichage, enlèvement des graffitis, service informatique de la ville etc...) est effectué par des entreprises privées. En réinternalisant ces services et en faisant baisser les coûts d’autres prestations (SEMGEST pour les cantines essentiellement), plus certaines coupes budgétaires que nous préconisons, nous pensons pouvoir économiser environ deux millions d’euros par an. Avec les aides attribuées pour ce genre de construction, nous pourrons le faire sans être plus endetter à la fin du mandat.
      De toute façon, Villejuif n’aura pas le choix.

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  • lilianne 12 mars 2008
    16:30

    Que pensez-vous de l’inégalité qui est pratiqué par le mode de calcul du quotient familial entre un locataire et un propriétaire ?

    Je vous donne un exemple :

    Pour des jeunes propriétaires remboursant un crédit immobilier pour un F3 d’un montant de 1000 euros par mois, la mairie leurs attribu d’office un forfait de 430 euros par mois.

    Le montant réel de 1000 euros payé chaque mois n’est pas pris en comptedans le calcul et ne sont donc pas égal aux locataires payant un loyer de 1000 euros.

    Il y a donc une différence qui va jusqu’à payer 3 fois le prix , pour la cantine ou le centre de loisirs.

    AVEZ-VOUS UN PROJET POUR REMEDIER A CETTE INJUSTICE ?

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    • Francois Labat 12 mars 2008
      23:18

      Nous n’avons pas eu l’occasion de nous pencher sur le problème précis que vous évoquez. Nous ne manquerons pas de le faire.

      Mais il est clair qu’il y a un gros travail à faire sur l’échelle des tarifs pour la cantine, le centre de loisirs et d’autres activités.

      Ajoutons que pour la cantine nous pensons qu’on doit et qu’on peut commencer par baisser le prix de base de revient du repas, ce qui fera baisser les tarifs de chacun.

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      • liliane 14 mars 2008
        14:28

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse rétroactivité.

        Que pourriez-vous faire dans ce cas précis ?

        Quelles seraient les éventuelles propositions que vous pourriez faire ?

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        • Francois Labat 14 mars 2008
          23:13

          Bonjour

          Comme sur de nombreux sujets, la mairie met l’accent avant tout sur des a-priori idéologiques : Un propriétaire est un bourgeois qu’il faut combattre, un locataire un prolétaire qu’il faut aider. Tout en maintenant et en augmentant la solidarité entre Villejuifois, il est temps de remette en cause ces clichés et de considérer que des charges d’emprunt ne sont pas moins lourdes que des loyers.

          Mais je ne veux pas m’avancer plus en ne connaissant pas en détail le dossier : ce serait si facile de promettre la lune, juste pour avoir votre voix dimanche.

          Par contre, ce dont nous sommes sûrs, c’est que les activités périscolaires et notamment la cantine coûtent trop chères car elles sont mal gérées : Nous nous sommes engagés à faire baisser de 2€ le prix de revient du repas de la cantine (10,40 € actuellement)

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