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4 février 2008

Réponse au questionnaire du CIC Nord

Le "Comité d’Initiatives Citoyennes" du quartier nord à envoyé à tous les candidats un questionnaire pour mieux connaitre le programme de chacun. Voici nos réponses.
Vous trouverez sur le site du CIC les réponses des autres candidats.

1 - Urbanisme

1-1 Dans quels délais va se mettre en place le PLU (plan local d’urbanisme) ?

Le PLU sera mis en place en cohérence avec le SCOT (schéma de Cohérence Territorial). Ce dernier étant du ressort de la Communauté d’Agglomération, nous impulserons son élaboration dès que nous serons aux commandes. Cependant, s’il s’avérait que la CA ne souhaite pas s’engager dans des délais raisonnables, la mise en place du PLU se ferait dans les délais les plus brefs, et, pratiquement, si les conditions réglementaires le permettent dans la 1ère année.

1-2 Dans notre quartier la population est d’origines diverses : pour consolider cette mixité sociale, quelle proportion dans les logements instaurerez-vous, entre HLM, locatif privé et accession à la propriété

Nous avons toujours soutenu la notion de mixité sociale et combattu les grandes concentrations de « logement social », génératrices de ghettoïsation et de marginalisation.
Les principes de répartition seraient à discuter lors de l’élaboration du PLU qui réglementairement doit faire l’objet d’une large concertation dans laquelle nous privilégierions les CIC et les associations, dans le cadre de notre volonté de faire émerger au maximum la démocratie participative.
À l’échelle de la ville nous veillerons à garder stable la proportion actuelle de logements sociaux (36%)

1.3Sur Villejuif Nord, dans les ZAC, une importante opération de construction de bureaux est en cours de réalisation. Le CIC Nord en a critiqué le caractère massif et disproportionné : quelle est votre position sur ce sujet ?

Nous avons nous-mêmes largement critiqué le caractère « massif et disproportionné » de cette opération et nous maintenons cette opinion. De plus nous pensons, même si par principe nous ne sommes pas contre une certaine densification, qu’une telle opération, plutôt que de provoquer un simple transfert (aléatoire ?) d’activité, devrait être utilisée pour créer cette activité.

1-4 Dans quelles situations êtes-vous favorables au droit de préemption ?

Nous souhaitons utiliser notre droit de préemption en fonction des contingences élaborées dans le SCOT et le PLU, et, en relation avec nos moyens financiers réels et la réalisation d’un taux d’endettement bien plus acceptable. De plus, nous considérons qu’un droit de préemption ne doit s’exercer que dans le cadre d’un projet, si ce n’est défini précisément, au moins cadré et exposé clairement .

1-6 Vous engagez-vous à privilégier une réelle concertation participative avant toute prise de décision qui modifie le cadre de vie de la population ?
Notre « fonds de commerce » est la démocratie participative, autrement dit, nous souhaitons créer et impulser toutes les formes permettant au citoyen de prendre en main son cadre de vie. Dans cette perspective, l’élu a pour rôle d’initier, encourager, mettre en forme et répondre aux demandes et interrogations, les 2 versants de la démocratie – représentative et participative – sont pour nous parfaitement complémentaires.
Il est évident que toutes les associations – pour peu qu’elles soient représentatives et transparentes et dans leur fonctionnement et dans leurs objectifs – ont vocation, en fonction de leur objet, à participer et à peser.

1-7 La densification de la périphérie de Paris est un des éléments clé du prochain Schéma Directeur d’Ile de France. Qu’en pensez-vous ? Comment éviter qu’elle donne lieu à une spéculation immobilière ?
Nous sommes conscients qu’une certaine densification est nécessaire ans le cadre du développement durable, notamment pour rendre cohérents et rentables les choix d’aménagement et les politiques de transport. Le Schéma Directeur d’Île-de-France est un document que nous avons approuvé, car, élaboré très démocratiquement, il a su faire une synthèse très correcte d’objectifs souvent contradictoires.
La densification peut paradoxalement être un instrument limitant la spéculation foncière ; 2 logiques peuvent y participer :
La 1ère : plus un terrain contient de personnes et de services, plus il peut rapporter gros, mais en contrepartie, la galette est payée par plus de monde, d’où un coût individuel moindre.
La 2ème : si la pression est mise sur certains terrains, elle se relâche sur les autres.
Si nous raisonnons sur un principe de centre et de périphérie, les terrains les plus proches du centre seront toujours plus recherchés, et les transports seront toujours plus nécessaires. Densifier la périphérie permet de diminuer l’attrait du centre pour rapprocher logement, commerce et activités et limiter les besoins de transport. Si plus de terrains deviennent ainsi attractifs, la spéculation tend à diminuer.
Par l’intermédiaire du PLU, nous veillerons à ne pas laisser se constituer de "ghettos de riches" en imposant un pourcentage conséquent de logements sociaux dans tout programme immobilier. Nous réserverons également une part des superficies pour des activités artisanales et de petites entreprises.
Pour autant, un principe de base est de maintenir à échelle humaine les zones densifiées et de maintenir un paysage urbain diversifié, comportant des zones de différents types de densification en fonction de l’existant.

2 - Social et économie

2-1 Par quels moyens comptez-vous attirer de nouvelles activités économiques dans notre quartier : commerces, artisanat, activités de services ?

Nous rappelons que les compétences en matière d’emploi et d’expansion économique sont du ressort de la Communauté d’agglomération et c’est pourquoi nous soulignons l’importance de prendre toute notre place dans celle –ci et d’impulser toutes ses démarches. Cependant, nous avons à créer les conditions pour que les entreprises puissent se créer, et s’implanter à Villejuif, et pour cela nous souhaitons nous inspirer de politiques volontaristes de municipalités de toutes obédiences pour peu qu’elles fonctionnent.
Par exemple, la mission « vital’ quartier » à Paris pour dynamiser l’activité dans certains quartiers ou empêcher la mono activité (en déléguant à une société d’économie mixte la possibilité de préempter, d’acheter des locaux ou des baux commerciaux, de façon à lui permettre de revendre ou louer à des activités choisies).
Nous établirons des clauses favorisant les achats de proximité dans nos cahiers des charges d’appels d’offre et favoriserons la création d’entreprises sur notre territoire par une politique environnementale.
Le renouveau de Villejuif en matière de propreté, de transports, d’environnement et cadre de vie, aura un impact déterminant sur l’attractivité de la ville et l’accueil de nouvelles entreprises.
La transformation de la N7 en boulevard urbain que nous veillerons à accélérer sera propice à en faire une zone de commerces et d’activités.

2-2 Le quartier Nord a vu mourir son marché : comment comptez-vous le faire revivre (lieu, fréquence, horaires, contenu, maintien ou non de la friperie,…) ?
En implantant le nouveau marché sur le trottoir de Casino ouvert le dimanche matin et un autre jour de la semaine mais de 16h à 19h, ce marché pourrait attirer de nouveaux commerçants (produits bio par ex). Les fripiers font partie du paysage du quartier et sont donc à maintenir. Il est nécessaire également d’avoir une politique tarifaire attractive avec la reprise en régie de la gestion des marchés.
Nous concevrons, avec les habitants, les clients et les utilisateurs, des animations associant culture et achats, de façon à en faire un élément moteur de la vie du quartier.
C’est un exemple précis du rôle que peuvent jouer les associations et notamment le CIC pour en déterminer les règles et propositions de fonctionnement.
La transformation de la N7 en un boulevard plus paisible sera plus propice au développement d’un marché sur ses rives que l’autoroute actuelle.

2-3 Avec l’accroissement de la population, les équipements sociaux (santé, petite enfance, écoles, personnes âgées) sont-ils suffisants ? Si non, où prévoyez-vous d’en créer ?
Non, ils sont probablement insuffisants, notamment pour la petite enfance. Certes, une nouvelle crèche va être créée aux Guipons mais cela ne répondra pas aux besoins ; le recours à des assistantes maternelles sera encouragé, leur formation favorisée : cette formule permet de créer des emplois à domicile et constitue une formule plus souple que les autres modes de garde...
Des partenariats seront mis en place pour implanter des crèches associatives, d’entreprise ou privées...
Nous proposons également la mise en place d’un "bureau des temps" pour réfléchir entre autres à une meilleure adaptation des horaires des services publics aux nouveaux modes de vie.
Nous devrons certainement revoir le périmètre de chaque école afin d’optimiser au mieux les installations existantes avant d’envisager la construction d’une nouvelle école dans les quartiers Nord.

3 - Environnement et propreté


3.1Comment agrémenter la vie des habitants du quartier (circulations douces, mise en valeur des éléments de paysage, accès à de nouveaux espaces verts) ?

En liaison avec la CAVB dans le cadre du Plan Local de Déplacements, la circulation des piétons et des cyclistes sera privilégiée, des plaques d’information sur les bâtiments ou des lieux intéressants du quartier seront mis en place en s’appuyant sur le travail historique et sur la mémoire des habitants, des jardins partagés provisoires seront organisés sur les terrains disponibles dans l’attente du commencement des constructions futures.

3-2 Le CIC Nord a élaboré un « livre blanc des chantiers » pour qu’il y ait un respect de la législation dans la conduite des chantiers et travaux : si vous en approuvez les termes, que ferez-vous pour qu’il soit respecté ?

Nous ferons respecter les obligations en matière de gestion des chantiers HQE en déléguant un responsable technique pour vérifier la situation sur place 1 à 2 fois par semaine. Un correspondant municipal – hors services techniques - sera chargé du suivi quotidien des chantiers et de la liaison entre habitants, entreprises et municipalité.

3-4 Quelles initiatives comptez-vous prendre pour résoudre les problèmes d’épaves de véhicules, de dépôts sauvages, et de déjections canines ?

Nous élargirons les prérogatives de la brigade des « gardes champêtres » afin d’avoir une politique de communication et de prévention plus incisive mais aussi de répression associée à une volonté de verbaliser les dépôts sauvages et les maîtres indélicats.
Dans le cadre de la CAVB, nous appuierons la création d’une fourrière et d’une « déchetterie- ressourcerie » sur notre territoire.

4 - Budget

4-1 On dit que Villejuif est une ville pauvre : qu’envisagez-vous pour désendetter la ville et limiter le poids des taxes ?

Plus qu’une ville pauvre, Villejuif est une ville particulièrement endettée. Quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, celle-ci devra s’atteler à une politique de désendettement, sous peine d’être mise sous tutelle ! Si Villejuif n’a pas effectivement des ressources fiscales en rapport à sa population, elle reçoit des compensations de l’État qui lui permettent d’avoir un niveau de recettes de fonctionnement ( 1 553 € par habitant) plus élevées que la moyenne des villes comparables (1 254 €).
C’est pourquoi, dans ce domaine, nous ne pouvons nous engager que sur une volonté de limiter des dépenses et non sur un programme d’investissement que nous devrions pourtant appeler de nos vœux : nous savons que ce ne seraient que de vaines promesses.
Nous ne promettons pas la lune et nous savons que nous ne pourrons à la fois diminuer l’endettement, retrouver des capacités d’investissement et diminuer les impôts locaux : nous pourrons seulement ne pas les augmenter et réaliser les nouveaux équipements nécessaires.
Nous diminuerons donc un certain nombre de dépenses comme le budget des fêtes et cérémonies (1 484 960 €) et de la communication (1 087 000 €), et limiterons les appels d’offres par une utilisation plus fréquente des compétences des fonctionnaires territoriaux Nous diminuerons le nombre d’études qui ne mènent souvent à rien en s’appuyant sur les données existantes, et supprimerons des voitures de fonction.
Nous n’aurons plus recours systématiquement à la politique foncière des ZAC qui coûte cher au contribuable (villejuifois et du 94), et renégocierons les contrats avec la Semgest ou le syndicat intercommunal pour l’informatique, nous rechercherons systématiquement tant en fonctionnement qu’en investissement le subventionnement de nos projets sans exclusive : État, Conseil Régional, Conseil Général, CAF, Europe, et nous favoriserons les réalisations en partenariat avec les hôpitaux, la CAVB.
Nous serons contraints de déterminer sous une forme ou sous une autre un audit général sur le fonctionnement de la ville qui permettra de traquer les mauvaises pratiques mises en place année après année par une municipalité qui n’a pas connu d’alternance depuis 60 ans. Cela sera l’occasion de mettre fin à des dépenses inutiles et de réorganiser les services pour une meilleure efficacité

5 - Animation, culture, jeunesse et sport

5-1 En même temps que l’adaptation des horaires des différents services (MPT, structure ouverte, stade nautique, etc…) à la vie quotidienne, comment concevez-vous une meilleure implication des habitants dans les activités et l’animation de ces structures ?

En développant les comités d’usagers, faisant plus appel aux habitants pour des projets qu’ils élaboreront ensemble (MPT ou structures ouvertes) et en nous appuyant plus sur les associations existantes.
Il serait bien d’utiliser les panneaux lumineux devant les écoles comme support d’information de ces lieux de vie.

6 - Circulation et stationnement

6-1 Vous engagez-vous à revoir le plan de circulation, le stationnement et les limitations de vitesse du quartier Nord dans des délais rapides (six mois) ?

Une réflexion globale doit être menée sur les problèmes de circulation du quartier Nord en liaison avec les communes limitrophes, la CAVB et les habitants à travers le CIC.
Un nouveau zonage du plan de stationnement et une meilleure utilisation du parking Aragon grâce à une politique tarifaire attractive devraient contribuer à éviter dans nos rues le stationnement de véhicules d’habitants des communes voisines venant prendre le métro à nos stations.
Nous n’hésiterons pas non plus à utiliser dissuasion, amendes et poursuites pour éviter les voitures épaves ou ventouses : nous pensons.que la dépense nécessaire en personnel pour la surveillance serait rentable financièrement et environnementalement très rapidement.
Les limitations de vitesse ou de tonnage doivent être strictement respectées, leurs manquements verbalisés.
Le plan de développement des circulations douces et notamment du vélo permettra de réduire la circulation automobile et ses nuisances.

6.2Comment sécuriser la circulation piétonne qui est problématique dans certains secteurs : trottoirs étroits, nombreux débouchés de parking, etc… ?

Les solutions les plus appropriées seront étudiées dans le cadre du travail avec les associations, et les CIC, afin de sécuriser le parcours des piétons et des poussettes. D’une manière générale nous favoriserons la reconquête de la voirie par les piétons, en limitant au maximum le recours à la voiture individuelle et en offrant d’autres modes de transport.

6-3 La requalification de la Nationale 7 est compromise dans l’immédiat : comment comptez-vous pacifier cet axe en attendant ?

Nous comptons peser de tout notre poids pour relancer cette requalification. Et, sans attendre le démarrage d’un chantier pharaonique, nous proposons de reconquérir cet axe par petits morceaux, chaque fois que l’occasion se présente. Notamment en multipliant les points de traversée de cet axe qui coupe notre ville en deux
Là aussi, c’est la sécurité des piétons et des cyclistes qu’il est nécessaire de mettre en avant.
Pour ralentir la vitesse des véhicules et permettre aux piétons de traverser la route sereinement, un carrefour avec feu rouge pourrait être aménagé à hauteur de la rue Babeuf.

6-4 La ligne n°7 du métro est saturée : quels arguments utiliserez-vous auprès de la RATP pour y remédier rapidement ?

Tout d’abord, il est nécessaire de maintenir le cadencement d’une rame toutes les 2 minutes sur une plage horaire plus longue le matin et le soir.
Nos moyens propres semblent pourtant bien légers face aux acteurs principaux (RATP, SDRIf, voire CG) qui sont bien conscients du problème : nous devons donc nous imposer comme partenaires à part entière, dans leur réflexion, par un volontarisme accru et une volonté de collaborer, de manière à prendre les problèmes à la source et non seulement par les conséquences sur Villejuif.

7 - Prévention et sécurité

7-1 Pour prévenir les incivilités (environnementales, comportementales, etc…) quelles solutions envisagez-vous ?

Les campagnes d’information et de communication dans les écoles, et tous les lieux de socialisation sont indispensables.
La mise au point d’activités, de lieux spécifiques d’accueil, d’aide et d’assistance, et le travail en collaboration avec toutes les associations travaillant sur ce terrain devraient contribuer à diminuer ces faits.
La mise place de "régies de quartier" permet de maintenir une présence qui contribuera à pacifier le quartier

7-2 Êtes-vous favorable à la police de proximité et, si oui, doit-elle être nationale ou municipale ?

Le rétablissement de la police dite de « proximité » est une priorité : c’est normalement une des fonctions de l’état ; nous serons plus enclins à répondre police nationale d’autant que, s’il s’agit d’une police municipale, ce serait vraisemblablement sans compensation financière de l’État.

7-3 Quel doit -être le rôle du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance ?

Son rôle doit être ce qu’en définissent les textes : « Le CLSPD constitue l’instance de concertation sur les priorités de la lutte contre l’insécurité autour desquelles doivent se mobiliser les institutions et organismes publics et privés concernés ». Le nouveau dispositif donne aux élus un rôle prédominant…
Le CLSPD devient « le lieu unique d’élaboration, de suivi et d’évaluation du contrat local de sécurité (CLS) ». En l’état actuel, les CLS constituent, sur les territoires visés par la politique de la ville, le volet prévention-sécurité des contrats de ville. Sur ces sites, les CLSPD doivent naturellement s’articuler avec les instances de pilotage du contrat de ville.
En accord avec cet esprit, nous l’utiliserons pour un travail de partenariat sans lequel rien ne peut se faire. Ce partenariat, contrairement à la municipalité sortante, nous souhaitons le réaliser avec tous les acteurs et non seulement avec une partie et notamment avec l’état et l’ensemble des services impliqués, même si nous ne sommes pas d’accord avec sa politique générale.

8 - Vie quotidienne

8-2 La communauté d’agglomération du Val de Bièvre prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne des habitants : comment identifier son rôle et avoir des interlocuteurs accessibles et disponibles ?

Par l’élaboration d’un journal de communication de la CAVB avec un plus grand nombre de parution une fois tous les 2 mois par ex afin de rendre compte de ses réalisations et de la gestion des services.
Par la mise en place de concertation au niveau de la CAVB afin d’associer les habitants à l’élaboration des équipements communautaires et de comité d’usagers pour les services qu’elle gère.
Par la mise en place de numéros verts dans les domaines de la voirie, collecte des ordures ménagères, assainissement notamment

8-3 Comment peut-on optimiser la qualité des services municipaux ?

L’audit que nous préconisons permettra d’avoir des résultats également dans ce domaine, mais il devra déjà nécessairement impliquer les intéressés dans l’organisation et la définition des services, des fonctions et des missions.
Le développement de la formation, la recherche de motivation, la polyvalence, l’intérêt de la tâche, le sens du service public seront les principes directeurs de la mise en place d’une véritable politique de gestion des ressources humaines.

9 - Avenir des Comités d’Initiatives Citoyennes

9-1 Les CIC doivent-ils continuer d’exister sous la même forme ? Sinon que proposez-vous ?

Les CIC, dans leur forme actuelle, ont montré leurs limites. Si le CIC Nord fonctionne bien avec des réunions mensuelles de 25 à 30 personnes, c’est grâce à un petit groupe d’habitants très motivés. Cette recette ne marche pas forcément pour les autres CIC.
Nous sommes persuadés qu’ils doivent jouer dans la ville un rôle plus important, un rôle majeur.
Cette importance sera reconnue par des pouvoirs accrus et notamment un budget alloué à chaque CIC pour décider d’une partie des investissements à réaliser sur leur quartier, ce qui devrait les motiver. Il sera bien sûr nécessaire de déterminer les rôles respectifs de la Municipalité et du quartier pour que les 2 instances n’aient pas à entrer en concurrence mais soient en complémentarité (principe du « penser global, agir local »). Il conviendra également de réfléchir au périmètre de chaque CIC
À l’intérieur des CIC, un bureau des idées et des innovations sera créé où chaque habitant pourra présenter les propositions les plus pertinentes à adopter.

9-2 Prévoyez-vous un espace pour annoncer les réunions des CIC dans les magazines municipaux et sur le site internet de la ville avec un lien vers le site du CIC Nord ?

Oui c’est évident… Avec une vraie politique de communication, avec des panneaux d’affichage bien tenus et à jour, où vie démocratique et activités seraient affichées ; en améliorant les informations et la diffusion de VNV (voir ci-après)
Non seulement un lien vers le site du CIC, mais celui-ci devrait pouvoir être hébergé par le site de la ville et bénéficier des moyens matériels et humains de celui-ci, tout en gardant sa totale autonomie, une fois une charte adoptée.

10 - Quelle question non posée auriez-vous souhaité que le CIC Nord vous pose ?
Et quelle réponse auriez-vous apportées ?

Que ferez-vous pour l’égalité des chances ?

Mise en place de locaux de quartiers
Mise en place de cours municipaux pour adultes (alphabétisation notamment)
Soutien conséquent à toutes les associations d’accompagnement scolaire, mise à disposition de locaux
Aide à la mise en place d’ateliers d’échanges de pratiques, de savoir-faire, de compétences et de connaissance

Comment faire de Villejuif une ville vivante ?

une politique culturelle ambitieuse et pour tous
créer des évènements en collaboration avec toutes les composantes du paysage artistique de Villejuif (artistes amateurs ou professionnels, écoles de danse et de musique, établissements scolaires, …) : festivals, concours de bandes dessinées, de recyclage, arts plastiques, musique inter classe. Là aussi, les partenariats avec les organismes et collectivités – y compris état, seront recherchés (partage des coûts, expertise technique, ampleur et ambitions accrues).
multiplier les lieux événementiels dans la ville.
créer un lieu d’exposition permanent.
Favoriser l’expression libre artistique et littéraire par la mise à disposition de supports municipaux ou temporaires (murs de chantier peint, par ex.)

Quelle politique des quartiers ?

La mise en place de régies de quartier permettant la prise en main par les intéressés de leur environnement immédiat, et la création d’emplois.
Un travail d’appropriation par les habitants et de revitalisation des quartiers (soutien à la réouverture de commerces, mise à disposition de salles équipées pour l’accompagnement scolaire, le travail autonome, les réunions ou les moments conviviaux privés).
Une politique basée sur un partenariat véritable avec les associations sur le terrain.
L’accent mis sur l’accueil dans des structures d’aide et de conseil souples.
La création d’une mission locale propre à Villejuif
Permettre l’adhésion des Maisons Pour Tous à la Confédération des MJC (afin de profiter de son expertise, et favoriser les échanges)
Moyens utilisés ?
VNV et le site revus et corrigés : les informations remplaçant la propagande et les satisfécits, un comité pluraliste sera en charge du respect d’une charte à définir.
Les nouvelles recettes : beaucoup des dépenses évoquées sont largement subventionnables

Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats ?

La solide complémentarité entre une association locale et un parti politique national qui travaillent ensemble sur Villejuif depuis plus de 12 ans
Le point mis sur l’aspect « bien vivre ensemble » et environnemental
La volonté de diminuer l’endettement
Volonté de s’appuyer sur le tissu associatif ou les CIC et d’aider à la cohésion des différents acteurs dans la ville. Utiliser les partenariats pour diminuer les coûts, utiliser les expertises, et éviter les doublons.
L’insistance sur la démocratie au quotidien : démocratie participative autant que représentative, forum des habitants permettant de définir les besoins et les contraintes avant de présenter les propositions et non une fois que tout est bouclé.

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