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22 novembre 2007

Une ville humaine

Une ville où on habite

Il est évidemment nécessaire de répondre à la crise du logement, quand tant de Franciliens cherchent un toit pour un prix décent. Mais ce n’est pas une raison pour reproduire aujourd’hui les erreurs des années cinquante, en élevant d’énormes barres inhumaines, sans commerces et sans services de proximité comme aux Esselières.

On peut bâtir des immeubles de taille raisonnable, mieux mélanger les populations pour lutter contre les ghettos, mieux associer les habitants au développement de leur quartier. Car on ne doit pas laisser construire sans se demander quelle sera la vie des futurs résidents : Quel sera leur environnement ? Dans quelle école iront les enfants ? Comment se feront les déplacements ? Où fera-t-on ses courses ? Dans quels espaces pourra-t-on vivre ensemble et se parler ?

Une ville où on se déplace

Il est complètement anormal que notre ville soit coupée en deux par une nationale 7, qui occasionne tant de nuisances. Le temps de la bagnole reine est fini. Les automobilistes doivent apprendre à partager l’espace avec les transports en commun, les cyclistes, les piétons. Il est urgent que cette espèce d’autoroute soit transformée en un « Boulevard urbain » : une avenue que l’on puisse parcourir aussi à pied ou en vélo et que l’on puisse traverser sans risque.

Et pourquoi n’y a-t-il pratiquement aucun itinéraire cyclable dans notre ville ? Même pas de possibilité de garer son vélo devant la nouvelle médiathèque ? (Il paraît que ça va changer, enfin…). Pourquoi n’y a-t-il pas de vraie zone piétonne ? Un trottoir élargi dans une partie de la rue Georges Le Bigot, cela ne fait pas un quartier où on peut se promener.

Commentaires

3 Messages

  • 10 février 2008
    22:49

    Y a t’il une écologie de droite ou de gauche.
    Quelle sont vos proposition sur le sport.

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    • F. Labat 14 février 2008
      10:02

      Bonjour

      Même s’il faudrait nuancer : s’entendre exactement sur ce que sont la droite, la gauche et l’écologie, on peut dire qu’il y a une écologie de droite ou de gauche.

      Pour l’expprimer brièvement, quand on veut construire un monde plus solidaire, plus durable et plus respectueux de l’environnement, on se heurte rapidement à l’organisation notamment économique de la société. Il est bien difficile de concevoir une société écologique dans un monde où la recherche maximale du profit individuel est l’élément moteur.

      On peut mesurer la difficulté à faire de l’écologie de droite en observant les suites du ’Grenelle de l’environnement’. Passée l’euphorie des débuts on voit bien que le gouvernement de droite a toutes les peines du monde à concrétiser les engagements pris (voir le cafouillage sur les OGM). Après, on peut aussi dire que la gauche quand elle était au pouvoir n’a même pas pris d’engagements. Comme quoi, rien n’est simple !

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    • F. Labat 14 février 2008
      10:49

      Globalement, nous sommes pour favoriser une pratique sportive de loisirs, pour toute la population, plutôt que la compétition à outrance. Nous pensons qu’on peut mieux utiliser les équipements sportifs et ceux qui les connaissent pour augmenter le nombre de pratiquants, notamment dans les écoles.

      Je vous invite également à vous reporter à nos ’102 propositions’. Un certain nombre concernent ce sujet.

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