Quand la Ville s’apprête à prolonger sans le modifier le marché de la restauration scolaire avec la SEMGEST, les écologistes s’indignent et demandent du bio. Pourquoi ?

Dans un repas « classique », un enfant avale au moins 30 substances chimiques. Quand il mange un repas sans colorant, conservateur, additif... comme des milliers de générations avant lui, on dit « repas bio ». N’est-ce pas ce repas qui est « normal », tandis que l’autre est « chimique » ?

On prétend que bio, c’est plus cher : pas du tout, ça peut être plus économique. En arrêtant de gaspiller et jeter la nourriture. En remplaçant parfois la viande par des céréales et des légumes secs, car les protéines végétales sont 8 fois moins chères que les protéines animales, il leur faut 20 fois moins d’eau et 10 fois moins de surface agricole.

Le bio c’est aussi bon pour l’économie de notre pays : plus besoin de payer pour dépolluer l’eau et les sols. Plus besoin d’enlever les algues vertes sur les plages, et la qualité de l’air s’améliore. Le bio, ce sont aussi des créations d’emplois dans l’agriculture et le maraichage, moins de pétrole utilisé, moins de maladies et de troubles alimentaires à soigner.

Manger bio c’est 100% meilleur pour le porte monnaie et pour la santé. Alors, à quand une cantine 100% bio ?

Article rédigé par Catherine CASEL